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 Où est-il, le voleur ?

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Fait exploser les marmites
Amalia Whistler
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MessageSujet: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptySam 3 Mar - 22:46

L’école était encore complètement déserte, hormis quelques élèves qui nous venaient de loin. Il y avait bien sûr les professeurs qui répondaient déjà présents pour préparer la rentrée très prochaine. Et Amalia en faisait bien évidemment partie. Ce matin-là, elle avait décidé de profiter de l’absence de réunion pour remplir son stock de potions en tout genre. Elle descendit donc de bonne heure dans les sous-sols pour se mettre au travail. Elle prépara son chaudron grand modèle, disposa ses petits flacons en rangées sur son bureau et se rendit dans sa réserve personnelle, à la recherche de ce dont elle avait besoin. Elle ne savait pas exactement ce qu’elle allait préparer, et piocha donc des ingrédients au hasard, jusqu’à ce qu’elle arrive à une étagère complètement vide. Et là, ce fut le drame.

« DIANTRE ! Mais qui a bien pu faire une chose aussi ignoble ?! » s’écria-t-elle, choquée. On l’avait volée !

Amalia lista ce qu’il manquait sur son étagère. Racines de céleri, calamus et lavande. Elle était blessée dans son amour propre, elle se sentait trahie. Après tout, c’était bien dans sa réserve personnelle qu’on avait commis cet odieux larcin. Cela lui avait demandé un tel effort de réunir toutes ces plantes et herbes pour son usage personnel. C’était inhumain de lui faire ça, commettre un tel crime méritait milles châtiments. Aussi commença-t-elle à dresser une liste de potentiels suspects. Le premier nom sur la liste : Hiroki Lovelace, l’infirmier farfelu de l’école, bien sûr.

Elle monta les marches quatre à quatre, courant vers l’antre du mécréant, tout en retenant sa longue robe à froufrous entre ses doigts. Elle ne prenait même pas la peine de respirer, enchaînant quelques dérapages incontrôlés aux détours de couloirs et se jeta à l’intérieur de l’infirmerie en vociférant. Bien, si la porte était ouverte alors le voleur s’y trouvait. Qui d’autre que lui se planquerait donc ici, dans cette pièce où l’antiseptique vous prenait au nez ? Et puis Amalia le vit, farfouillant dans ses tiroirs au fond de la salle. Elle le pointa du doigt, tout en sachant que cela ne se faisait pas. Mais est-ce que cela se faisait, de lui voler ses précieuses plantes ?

« VOUS ! Rendez-les-moi ! Tout de suite ! »

En quelques bonds, elle atteignit sa hauteur et se mit à regarder un peu partout, d’abord avec son regard de folle furieuse, et puis en envoyant tout valser pour trouver ce qu’il venait de lui piquer. Le vol venait à peine d’avoir été commis, elle en était sûre. Cela ne pouvait vouloir dire qu’une chose : ses biens étaient ici, quelque part. Elle fit le tour de la pièce du regard et s’arrêta sur le bureau de ce cher infirmier. Elle y alla, le déménagea littéralement puis ouvrit et ferma les tiroirs les uns après les autres. Elle n’y trouva rien, pas la moindre feuille. Elle se retourna à nouveau vers son criminel, le fixant, les yeux dans les yeux, accusatrice, pour qu’il crache la vérité. Elle se rapprocha à nouveau, plus lentement cette fois.

« Je sais que c’est vous … Dites moi où elles sont ! »

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Hiroki Lovelace
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MessageSujet: Re: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptyLun 5 Mar - 3:59


J’avais les nerfs en pelote. Une semaine à peine que j’étais revenu en Australie après des vacances passées au bercail. Rien que cet été là m’avait quasiment rendu dingue. Quatre années de fuite pour quoi ? Pour qu’au final on me rappelle chez moi, pour qu’on me dise que je dois m’occuper de lui, pour qu’on me demande de l’emmener avec moi… de l’héberger. J’avais cru mourir en recevant la lettre. Plus encore quand j’étais arrivé dans la demeure familiale et ces quelques semaines avaient ressemblé à des mois interminables. Enfer et damnation. Il y a quelque chose en ce bas monde qui veut ma mort c’est certain. Je n’avais tout de même pas fait quelque chose de mal il y a quelques siècles qui méritait que je m’en prenne plein la poire maintenant… Bordel. Mais heureusement qu’il ne se doute de rien, qu’il a oublié ses souvenirs d’antan. Sinon je serais vraiment très très trèèèès mal.

Enfin dans l’immédiat j’essaye de me calmer en rangeant mon bureau. Car voila je revenais à peine et je n’avais pas foutu les pieds dans le moule pour reprendre mes fonctions comme il se doit. Quelque part je me dis que j’ai de la chance de ne pas être un professeur et de ne pas avoir à revenir des lustres à l’avance pour préparer une rentrée qu’une bonne partie des élèves préféreraient pouvoir repousser encore et encore. Donc après une semaine folle à ranger l’appartement et à préparer l’inscription et le transfert de mon braillard et râleur de frère je me disais que j’allais pouvoir passer un moment tranquille à ranger mes papiers, les médicaments et autres pansements… La bonne blague. Je l’avais oublié celle-là. J’aurais bien aimé qu’elle m’oublie aussi un peu pour changer. Comme si elle ne m’avait pas assez pourri mes années ici avec sa psychose et son hystérie.

Oui oui je parle bien de cette professeure complètement tarée qui en fait peur à plus d’un. Oh nah, ça m’embête un peu de parler comme ça d’elle mais il faut dire qu’elle a beau être gentille au fond - enfin je pense… j’espère… pour elle – elle me casse quand même sacrément bien les pieds. Et je crois qu’elle a battu le record là. Punaise ça fait quoi ? Une heure que je suis là à tout casser ! Et elle est déjà là sur mes platebandes à vociférer des paroles incongrues et incompréhensibles et à me menacer du doigt comme si j’étais un garnement haut comme trois pommes. Alors que je dois avoir une ou deux têtes de plus qu’elle mais bon…

Mais aujourd’hui elle dépasse vraiment les bornes à se permettre de fouiner dans mes affaires et de me bousculer de cette manière. Elle a bien de la chance d’être une femme et de surcroit mon ainé, si ce n’avait pas été le cas je crois que je lui en aurais collé une pour lui remettre les idées en place mais voila moi je suis bien éduqué… et après plusieurs secondes à rester pantois et complètement éberlué par un tel comportement je pense enfin à réagir.

« ヤベ ! » Désolé vraiment pas fait exprès cette fois mais elle me tape vraiment sur le système. « Mais de quoi vous parlez à la fin ? »

Sur le coup j’avais un peu du mal à lui comprendre ce qu’elle pouvait bien me vouloir mais… lui rendre ? Elle pense que je lui ai pris un truc ? Non mais attendez deux secondes ? Je veux bien qu’elle ait un manche à balais coincé quelque part et qu’elle ne supporte pas mon look mais ça ! Elle va vraiment trop loin.

« Vous êtes gonflée de venir me traiter comme un voleur sans aucune preuve alors que je viens à peine de revenir à l’école et même au pays ! » Rester poli, juste un peu… ah que c’est dur. « De plus j’en ai rien à faire de vos vieilles babioles. » Alors va te faire soigner à la fin !

J’ai toujours eu le sang chaud mais heureusement que j’ai un minimum de respect pour les autres. Je sais pas comment je fais pour rester calme… j’ai vraiment les nerfs en pelote. C’est pas mon jour.

ndrl : hiragana = et merde !


Dernière édition par Hiroki Lovelace le Dim 24 Juin - 13:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptyMar 6 Mar - 12:59

Elle s’était peut-être emportée un peu vite. Tout de même, débarquer dans l’infirmerie en hurlant sur ce pauvre Hiroki pour qu’il lui rende ses affaires… c’était exagéré. Mais c’était Amalia. Et comme tout le monde le savait à l’EMA, ses réactions étaient toujours excessives. Elle pouvait être gentille et douce comme un agneau et se transformer en furie, toutes griffes dehors, la minute suivante. C’était assez déroutant quand on ne la connaissait pas, voire même effrayant. Mais après quelques mois, tous les nouveaux élèves étaient déjà habitués. La voir s’exciter toute seule, élever la voix pour un oui ou pour un non, ou même danser dans le hall en chantant, ça devenait naturel, finalement.

Hiroki prononça quelque chose d’incompréhensible aux oreilles d’Amalia, mais elle se doutait bien qu’il s’était mis à baragouiner quelque chose dans sa langue maternelle, le japonais. Si le jeune homme souhaitait la calmer un tant soit peu, ce n’était définitivement pas une bonne idée. La professeure de potions avait horreur que les étrangers profitent de leur maîtrise d’une autre langue pour se moquer, insulter ou juste pour le plaisir de ne pas être compris. Ca lui tapait sur le système.

« Mais enfin, parlez donc anglais mon vieux, comme tout le monde ! »

Il ajouta qu’il ne savait pas le moins du monde de quoi elle lui parlait. Pour seule réponse, Amalia leva les yeux au ciel. C’était une habitude que les élèves avaient et qu’elle connaissait bien. Quand ils venaient tout juste de faire une bêtise et qu’elle les réprimandait, ils faisaient mine de ne rien comprendre. Ils pensaient que cela les innocenterait et qu’elle les laisserait tranquille. Dommage, la dame n’accorde aucun répit aux malhonnêtes et aux fauteurs de troubles. Le comportement de l’infirmier confirma ce qu’elle pensait depuis longtemps : il avait beau avoir atteint l’âge adulte, il était encore un adolescent irresponsable et complètement immature.

Alors qu’il continuait de plaider non coupable, Amalia prit conscience qu’il n’avait pas tout à fait tort. C’est vrai, elle n’avait aucune preuve, il était revenu il y a peu. Mais ça ne voulait rien dire, après tout.

« Peut-être, mais je sais que vous êtes coupable, je le sens, c’est tout ! Et le vol a été commis ce matin, vous étiez là ce matin, n’est-ce pas ? »

Elle appuya ses poings contre ses hanches et le fixa de plus belle, l’air inquisiteur. Elle allait bien finir par lui faire dire la vérité. C’était insupportable, ces gens qui ne voulaient jamais se dénoncer. Faute avouée à moitié pardonnée, non ? Pour démontrer son impatience, Amalia se mit à taper du pied frénétiquement. Elle finit enfin par lâcher son voleur des yeux et reprit son enquête. Elle inspectait les lieux, tout en attendant une réponse. Mais comme elle ne trouvait rien, elle finit par s’asseoir sur le confortable fauteuil de l’infirmier et soupira. Elle afficha une moue boudeuse et reporta son attention sur Hiroki.

« Alors ? J’attends ! »

Et il commit l’irréparable. Le jeune homme lui avoua qu’il n’en avait rien à faire, de ses babioles. En plein dans le mille, il la toucha en plein cœur. Amalia porta ses mains à sa poitrine, comme pour empêcher son cœur de saigner et lâcha un « OH ! » d’horreur. Elle se releva et bondit sur lui, tel un lion prêt à se battre corps et âme pour défendre son territoire et son honneur. Elle pointa à nouveau son index sur lui et l’agita vigoureusement, comme si elle secouait un chiffon plein de poussières.

« Comment osez-vous ? Espèce de petit chenapan ! Mes babioles, vous savez ce qu’elles vous disent mes babioles ? Elles ne parlent pas, et heureusement pour vous puisqu'elles en auraient des choses à dire ! Vous m’avez volée ce matin, je le sais ! Vous êtes allé dans ma salle de cours, puis dans ma réserve personnelle et vous avez dérobé du céleri, du calamus et de la lavande ! Avouez-le, bon sang de bon soir ! »
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Hiroki Lovelace
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MessageSujet: Re: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptySam 10 Mar - 14:48


Il faudrait qu’un jour je fasse une simulation afin de déterminer laquelle était la plus chiante : la fille type chieuse et groupiste qui ne pensait qu’à raconter sa vie ou bien cette vieille furie qui avait du perdre quelques –beaucoup même– de neurones au cours de ses cycles. Sérieusement je pense que ça pourrait être une étude scientifique intéressante, même si j’ai déjà quelques doutes quand au résultat. Les nanas c’est chiant… encore plus quand c’est bourré d’hormones ou bien vieille et coincée. Et cette chère professeure entrait clairement dans la seconde catégorie, quoique… je rajouterais volontiers « frustrée » dans son cas. De quoi et à cause de quoi, j’en sais rien et je ne veux pas le savoir mais pour être en mode « roquet hargneux » de cette manière alors que je ne lui aie jamais rien fait… il doit y avoir un truc. Forcément.

Mais là… elle commence juste à me casser sérieusement les pieds. Mais bon évidemment… madame est plus vieille, madame est professeure et en plus madame est devin. C’est bien connu ça. Ironie quand tu nous tiens. Et je maintiens, elle mérite vraiment une bonne claire de claques pour lui remettre le cerveau en place, en plus d’un bon coup de pied aux fesses qui me permettrait de récupérer mon espace vital. Malgré tout le respect que j’aurais pu lui devoir… aurais, parce que bon les gens qui accusent sans raison, pour moi il ne le mérite pas.

« Oui j’étais là… comme la vingtaine d’autres d’employés qui travaillent ici. » Qui travaillent certainement beaucoup plus prêt de son bureau glacé et qui dégage parfois la même odeur nauséabonde que le natto, ce qui confère à elle seule une assez bonne preuve… je ne supporte pas cette odeur. « Dans le bureau du directeur, pendant un bon moment, puisque mon cadet est transféré ici. » Je n’apprécie pas du tout avoir à me justifier, vraiment pas, mais bon ce n’est pas comme si c’était un secret d’état et je pense qu’un métissé nippon portant le même nom que moi passera vraiment inaperçu. Pas avec sa nouvelle coupe de cheveux, si maman savait elle hurlerait d’ailleurs, mais là n’est pas la question.

Soupire. Et puis elle n’arrêtait pas, à se comporter comme une espèce de vieille reine acariâtre couplée avec une princesse capricieuse. On a chopé le mélange gagnant mes amis, pauvres de nous. Sans oublier sa réaction au simple mot « babiole »… digne des plus grandes pièces de théâtre. Sur le coup j’ai envie de rire, mais du genre à exploser de rire jusqu’à en avoir mal au ventre tellement on frôle le ridicule. Enfin non, que dis-je, on a les pieds en plein dedans, jusqu’aux genoux même et c’est plutôt genre visqueux tellement c’est pathétique. Mais bon voila son comportement en plus d’être risible comment à être sacrément irrespectueux, ce qui renforce mon énervement. Balance tiraillée entre deux extrêmes, autant rester dans le neutre bien que l’agacement commence à violemment pulser dans ma tempe. Elle m’emmerde….

« Je n’avouerais rien dans le seul but de satisfaire votre petite personne. Vous n’avez ni preuves, ni la moindre raison de me suspecter si ce n’est le fait que vous ne m’appréciez pas. Personnellement ça m’est complètement égal tant que vous ne me cassez pas les pieds… Surtout que je ne vois pas quand j’aurais pu le faire entre la paperasse de transfert de mon frère et la vérification de mes stocks de médicament et matériel pour la nouvelle année. Sans oubliez que je ne vois pas ce que je pourrais bien en faire de vos plantes sachant que je n’en aie aucune utilité puisque je ne fais pas mes médicaments moi-même et que je ne possède même pas les ustensiles nécessaires pour cela. Je travaille dans une infirmerie, pas dans un laboratoire. »

Y a des limites à la connerie, si elle arrive encore à me trouver un truc à chipoter je crois que je vais finir par l’assommer avec une chaise. C’est pas très gentil et vraiment pas élégant mais j’ai autre chose à foutre que de m’occuper de trois malheureuses plantes qui se sont fait la malle. Limite on pourrait croire qu’elles en ont eu marre de cette folle pour aller se réfugier ailleurs mais bon… ça marche pas une plante ou alors on me cache des choses.

« Et puis si ça se trouve vous les avez juste rangé ailleurs ou simplement plus… ça arrive à tout le monde d’oublier… » Ouai ça s’appelle Alzheimer aussi. Non mais j’vous jure.


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MessageSujet: Re: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptyJeu 29 Mar - 22:34

Seigneur dieu du ciel, Marie Jésus Joseph ! … Un cadet Lovelace, il ne manquait plus que ça à l’EMA. Amalia espérait déjà que ce jeune homme n’ait pas hérité du capillaire loufoque de son aîné. Ni de son insolence, et encore moins de ses habitudes vestimentaires. Elle fit une courte prière intérieure, bien qu’elle ne soit pas véritablement croyante comme les mortels. Bien évidemment, elle prit soin de joindre le geste à la pensée en levant les yeux au ciel et en se signant, à l’intention de son interlocuteur.

« Et bien … j’ai hâte de rencontrer votre petit frère. »

Ironie ? Pas vraiment. Elle était faite pour l’enseignement et chérissait ses élèves plus que tout, même si leurs parents étaient insupportables. Et puis il enchaîna sur un laïus qui sembla interminable aux oreilles de la professeure, las d’entendre ses mauvaises excuses. Elle croisa les bras sur sa poitrine et regarda le fond de la salle pour démontrer son ennui. Elle pensa que si elle était mauvaise, elle se vengerait bien sur le petit frère. Mais voilà, ce n’était pas son genre, elle laissait une chance à tout le monde. Même aux cadets des énergumènes du genre de Hiroki. Après tout, on ne choisit pas sa famille…

« Je n’en sais rien moi ! Peut-être êtes-vous cleptomane ! »
Encore une fois, il n’avait pas tort : elle n’avait ni preuve ni raison valable de l’accuser. Et puisqu’il en fallait une … A ses yeux, il avait l’allure d’un délinquant, un vrai. Et même si les apparences sont trompeuses et que l’habit ne fait pas le moine, c’était une raison comme une autre. Néanmoins, Amalia prenait petit à petit conscience que ses accusations étaient infondées, et elle regrettait presque d’être venue lui hurler dessus pour si peu. Après tout, Hiroki n’était pas le seul à être en désaccord avec la professeure de potions de l’EMA. Plusieurs enseignants n’étaient pas convaincus par ses méthodes, et plus d’un élève frustré par ses manies dérangeantes. La liste de potentiels suspects était bien plus longue que le seul nom de Hiroki Lovelace.

Non, finalement, elle ne regrettait plus. Il insinua l’impensable. Comment pouvait-il dire une chose pareille ? Les poils d’Amalia se hérissèrent et elle entra dans une colère monstre. Que l’on traite ses précieuses plantes de babioles passe encore, mais qu’on la prenne pour une vieille dame, non ! Ca, elle ne l’accepterait pas, elle ne le tolérerait pas ! Elle réfléchissait déjà à une façon ou une autre de lui faire payer cet affront. Mais elle ne se contrôlait déjà plus et son bras se dirigea vers l’oreille du jeune homme. Elle pinça son lobe entre l’index et le pouce et tira.

« Mais enfin mon garçon ! Je n’ai que quarante-deux ans, je ne suis pas encore sénile ! »

Après une bonne minute à lui tirer l’oreille, elle lâcha prise. Elle regarda de tous les côtés et semblait complètement perdue, comme si elle n’avait pas eu conscience de son acte. Elle n’était pas censée faire ça, si ? Tirer les oreilles du médecin scolaire … mais jusqu’où sa folie la poussera-t-elle ? Il ne manquerait plus qu’elle se fasse licencier à cause d’un petit malin qui s’amusait à la faire tourner en bourrique.

« Que cela vous serve de leçon ! On ne s’adresse pas de cette façon à une dame. »

Elle haussa les épaules, soupira et tourna les talons. Elle prit soin de claquer la porte derrière elle pour exprimer son mécontentement et s’apprêtait à rejoindre les sous-sols. Mais elle se stoppa net en arrivant au bout du couloir. Si elle abandonnait aussi facilement, Hiroki penserait avoir gagné. Ce serait comme si elle s’avouait vaincue. Et Amalia Whistler ne s’avoue pas vaincue, jamais. Alors elle fit un retour en force, manqua à nouveau de défoncer et la porte et se remit à crier, encore une fois.

« JE N’AI PAS FINI ! »

Sauf qu’elle ne savait plus quoi dire…
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Hiroki Lovelace
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MessageSujet: Re: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptyDim 8 Avr - 4:00


HJ : krkrkr je pensais le finir dem... ce soir mais au final bah j'ai quand même rp après mes épisodes du soir xDD *devra redevenir raisonnable... un jour...

Elle prétendait… ne pas être sénile ? La bonne blague. Moi j’avais deux preuves et pile en ce moment même : par définition on pouvait séparer la sénilité de plusieurs manières et dans le cas de cette chère Whistler moi je voyais clairement de la « démence sénile », qui représentait un ensemble de troubles mentaux spécifiques de la vieillesse, soit dans son cas je parlerais bien de paranoïa sénile puisque toutes personnes différentes et surtout non conforme à sa vision altérée de la société représentaient une menace sérieuse pour la communauté – et surtout pour elle et ses vieux bibelots. Mais aussi un « raisonnement sénile » puisqu’elle essayait de trouver toutes explications possibles bien que non plausible à son prétendu vol qui j’en étais de plus en plus certain n’avait jamais eu lieu.

Plus le temps passait et plus je me mettais à me surprendre à regretter qu’elle ne fut pas un homme. Les choses auraient pu être tellement plus simples : une bonne droite dans la mâchoire pour essayer de lui remettre la gelée qui lui servait de cervelle en place. Quoique dans son cas je doute que ça aurait vraiment été efficace. Comme on le disait si bien « quand on est con on est con ». Mais quand on est sénile ET con on est un professeur de potion hystérique. Drôle de formule et pourtant elle est véridique.

Et puis la goutte d’eau qui fit déborder le vase… Si son air de paumée de la vie ne m’avait pas fait légèrement comprendre qu’elle s’était emportée je crois que la gifle serait partie. Bonne femme ou non. Plusieurs fois mon poing s’ouvrit et se resserra mais finalement le coup ne partit pas. Franchement il n’aurait plus que manquait que l’on ne se crêpe le chignon dans l’infirmerie. A notre âge. C’était ridicule mais bon sang j’étais à deux doigts d’espérer qu’elle m’en offre soudainement l’occasion. Mais la seule chose qui nous différencie vraiment c’est le simple fait que je puisse – par je ne sais quel miracle – garder mon calme alors qu’elle s’excite toute seule comme une idiote. Et c’est elle qui se permet de juger les gens si leur gueule suffit à en faire des coupables idéaux ou pas… c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Nah mais limite elle l’humilie et l’enterre six pieds sous terre vu le raisonnement de Whistler c’est pas possible.

Faudrait vraiment que Monsieur Edgard fasse examiner son personnel plus souvent, y a quelques défaillances dans le système. Enfin une du moins et une grosse. Mais là je crois que je peux enfin respirer. La pauvre a du se sentir tellement outrée qu’elle a préféré fuir la queue entre les jambes. « 良かった... » Quel soulagement de ne plus l’avoir dans les… Oh la… mais elle est vraiment pire qu’une saloperie de roquet hargneux la vieille.

« PUTAIN ! Mais prenez donc rendez-vous chez Jefferson et foutez-moi la paix avec vos conneries ! » Le ton s’était volontairement fait encore plus dur et encore plus fort que le sien. Marre de rester là à faire le gentil jeune qui respecte ses ainés. Au diable la bonne éducation ! « J’en aie rien à foutre que vous ayez fini ou non, là il serait vraiment temps que vous vous décidiez à reconnaitre que vous avez largement dépasser les bornes ! Vos plantes je me torcherais avec si je n’avais pas un minimum de tenue tellement je m’en carre la rotule ! C’est pourtant pas compliqué à comprendre même pour vous non ? Et si vous pensez qu’un simple oubli, ce qui peut arriver à tout le monde même à des gosses, peut être assimilé à de la vieillesse c’est certainement juste parce que vous avez un stupide problème avec votre âge… Mais ça je m’en fous et c’est PAS mon PROBLÈME ! »

Et je m’avançais doucement mais surement vers elle, la poussant à refaire marche arrière vers cette pauvre porte qui n’avait rien fait et qui ne méritait même pas d’être molestée ainsi.

« Réfléchissez juste à une seule chose : avant de juger les gens sur leurs styles et leurs façon d’être, il faudrait peut-être vous foutre devant un miroir et vous observer attentivement si vos yeux ne sont pas embrumé par toute votre connerie. Au fond vous n’êtes pas mieux que moi car votre style à vous n’est clairement pas adapté à la société d’aujourd’hui et si on questionnait les élèves il est certain que beaucoup vous qualifierez d’originale et de marginale. Il y a juste une chose qui vous différencie des looks spéciaux d’aujourd’hui… le votre ça fait des siècles qu’il est passé de mode. » J’ai sorti mon discours avec un calme qui m’étonnait moi-même mais puisque ça c’était fait… « Et maintenant… CASSEZ-VOUS DE MON INFIRMERIE ! Fouillez vos armoires, vos poches, vos listes de mixtures ou payer vous un jeu DS pour exercer votre mémoire mais arrêtez de faire chier le monde ! Merci. »

Et le pire c’est que j’arrive quand même à être poli…

ndrl : hiragana = comprenez juste qu'il est heureux de la voir se casser 8D


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MessageSujet: Re: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptyMar 1 Mai - 21:32

« Mais qui diable est ce Jefferson ? » demanda-t-elle.

Sûrement une de ces célébrités idiotes qui passent à la télé et qui fascinent les jeunes, pensa Amalia. Des fois, elle avait vraiment l’impression d’être une sorte d’alien quand elle parlait aux gens. Manque de culture générale et d’intérêt pour ce qui se passe en dehors de son petit monde. C’était peut-être un tort puisque ça lui valait de nombreux regards interloqués, mais elle le vivait bien. Hiroki continua en disant toutes sortes de choses que la professeure se garderait bien d’entendre.

« Quelle grossièreté ! »

Il s’avança, doucement et tout en parlant obligeant Amalia à reculer à nouveau vers la porte pour garder une certaine distance avec lui. Il était peut-être calme, mais qui sait s’il n’a pas deux ou trois petits soucis mentaux ? Et voilà qu’il l’insultait presque, critiquait sa tenue. Ben oui qu’elle portait quelques jugements, qui se confirmaient parfois quand elle apprenait à connaître la personne concernée. En l’occurrence, cette fois-ci, c’était le cas. Mademoiselle Whistler, passée de mode ? Elle ne put s’empêcher de baisser la tête pour regarder comment elle était vêtue. Une longue robe à froufrous noire et un tablier blanc. Tout à fait correctement, comme d’habitude. Elle tendit une jambe pour admirer ses sublimes mocassins, qui étaient jusqu’alors planqués sous sa longue robe. Elle prit une moue offusquée et ouvrit grand la bouche en O.

« Ce sont des A.P.C !»

Amalia était terriblement outrée, parce que ces mocassins là lui avaient coûté les yeux de la tête. Bon d’accord, pas tant que ça. Mais une paire de chaussures à ce prix là, c’était déjà beaucoup pour ses maigres revenus d’enseignante. Néanmoins, elle ricana pour la vacherie qu’elle s’apprêtait à lancer.

« Si la mode c’est d’avoir des cheveux comme … vous et de s’habiller comme le sexe opposé, je préfère de loin ressembler à la vieille bique sortie d’une autre époque que je suis. Voyons mon garçon, ajoutez une plume et vous ressemblerez à un coq ! »

Elle pouffa. Jusqu’à ce qu’il élève la voix. Comme si toute cette histoire valait la peine qu’on se mette autant en colère ! Elle mit les mains sur ses hanches et le fixa durement. Non mais pour qui se prenait-il à la fin ? Amalia avait pourtant passé l’âge qu’on lui donne des leçons de ce goût là.

« Qu’est-ce que c’est encore que cela, DS ? »

Vraiment, son langage était tel qu’elle n’en comprenait pas un mot, ou alors qu’une phrase sur deux. Qu’elle était pénible cette jeunesse à s’exprimer avec un vocabulaire étranger à la langue, et des termes qu’à part eux, personne ne comprenait. Elle haussa les épaules et mis ses mains dans son tablier de travail. C’est à ce moment là qu’elle sentit quelque chose au fond des poches. Elle en sortit le contenu et fut on ne peut plus surprise. Ses plantes, ses précieuses plantes étaient là, depuis le début ! A moins que …

« Vous n’avez tout de même pas osé ?! Vous trouvez ça drôle de me faire tourner en bourrique, peut-être ? »

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Hiroki Lovelace
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MessageSujet: Re: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptyVen 18 Mai - 20:17

Je commençais sérieusement à me demandais si elle me prenait pour un con juste pour me faire chier ou si c’était elle qui avait un sérieux problème quelque part. Que ce soit l’un ou l’autre s’était vraiment inquiétant et je regrettais quand même un peu de lui avoir conseillé d’aller voir Zofia… je n’avais rien contre elle et lui envoyer une folle furieuse pareille… personnellement je le prendrais mal. En fait je crois que je n’hésiterais pas à carrément ouvrir la porte qui séparer nos deux cabinets pour lui balancer le dossier médical de la concernée à la figure à sa place en fait. Tiens… je me demande bien si le dossier de madame est plus épais que celui de miss Favrinn. Au fond ça me paraissait impossible que quelqu’un puisse battre la rouquine mais avec ce que je vois là… j’ai quand même un sérieux doute.

« Si vous ne connaissez pas encore votre collègue qui est là depuis l’année dernière… c’est grave quand même. » Je pourrais lui dire que c’était la psychologue de l’école, rajouter qu’elle manque clairement de sociabilité et de politesse mais cette bonne femme est tellement bornée que ça n’en vaux même pas la peine. Désespérant, totalement désespérant. Il suffisait de voir la manière dont elle me répondait… autant j’étais toujours en pétard autant elle m’affligeait complètement sur le coup. « Parce que vous trouver votre répartie fondée et intelligente ? Alors que tout ce qu’elle prouve que vous vivez hors temps et que votre fermeture d’esprit laisse franchement à désirer… » Je pourrais presque éprouver de la pitié pour cette pauvre femme mais… non. J’avais juste envie de lui fiche mon pied aux fesses et de m’enfermer dans mon bureau pour le reste de la journée avant de rentrer chez moi pour définitivement avoir la paix.

C’est alors que cette écervelée finit par retrouver ses foutus plantes… bon ça m’irrite un poil mais elle finira bien par me lâcher la grappe mais… NON ! Madame décide que c’est moi qui lui ai fait une blague. J’en reste coi tellement… tellement la stupidité de l’affirmation dépasse l’entendement. Ça en mériterait un facepalm mais même ça je m’en sens incapable de le faire. Je préfère me masser les tempes, essayant inutilement de calmer ces veines qui pulsent violemment. Si ça n’était pas une collègue je crois que je l’aurais définitivement assommée. Mais quand on tient à sa place, on fait des concessions… même si c’est vraiment dur parfois.

« Est-ce que vous vous rendez un peu compte de l’absurdité de vos propos ? Ou vous êtes définitivement juste venu pour me casser les pieds afin de passer un peu de bon temps ou vous amuser un peu ? » Sérieusement ça me parait quand même l’option la plus raisonnable. Reste qu’elle n’en parait pas moins stupide… si elle est puérile en prime… ça promet. « Comment voulez-vous que je vous fourre des plantes dans vos poches alors que nous nous sommes pas croisés ? Sachant, je vous le rappelle, que je n’ai pas été dans votre réserve puisque j’étais chez monsieur le directeur avant de venir ici directement. Je n’ai donc eu accès ni à vos affaires, ni à vous-même. Et à moins d’être un très puissant sorcier et de pratiquer la téléportation d’objets à distance… En sommes vos accusations en plus d’être infondées sont parfaitement mal placées ! »

Je suis encore plus calme que précédemment mais là je crois que la fatigue à largement pris le dessus sur le reste. « Par conséquent je vous prierais de garder votre mauvaise foi pour vous. Ce n’est pourtant pas tellement grave d’avouer qu’on a juste ou-bli-er. Mais maintenant ce n’est vraiment plus mon problème parce que là j’aurais limite juste envie de votre prendre vos plantes et de vous les greffer comme ça vous saurez où elles sont la prochaine fois… sauf que je n’ai pas de temps à perdre avec vos conneries. Je ne le redirais qu’une dernière fois avant que je perde patience pour de bon : prenez vos fichues herbes et sortez de cette pièce ! » C’est pourtant pas compliqué à comprendre….


Dernière édition par Hiroki Lovelace le Dim 24 Juin - 13:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Où est-il, le voleur ?   Où est-il, le voleur ? EmptyJeu 31 Mai - 16:22

Quelle imbécile ! Il parlait de Zofia Jefferson, la psychologue de l’école ! Amalia n’avait pas fait le rapprochement, parce qu’elle ne voyait pas le rapport. Et c’était aussi un peu de la paranoïa puisqu’elle était convaincue qu’il essayait de l’embrouiller en lui parlant de choses qu’elle ne pouvait pas connaître. C’était quelque chose de courant, ça arrivait souvent qu’on faisait référence à ce monde auquel elle refusait d’appartenir. On la tournait souvent en dérision parce qu’elle ne s’intéressait pas à la culture de nos jours. Non mais c’est pas vrai madame, vous ne pouvez pas ne pas connaître ! Eh ben si, elle pouvait. Elle se contenta de hausser les épaules.

« Vous savez, quand j’apprécie un collègue, je l’appelle par son prénom… Et puis, je ne vois pas ce que Zofia vient faire là ! »

Et il l’accusa d’être fermée d’esprit. Il n’avait pas tout à fait tord, Amalia avait du mal avec certaines choses, surtout les cheveux de toutes les couleurs et ces accoutrements ridicules qu’aiment porter les jeunes. Mais même si elle n’avait pas sa langue dans sa poche, elle tolérait facilement les choix des autres. Elle leur donnait son avis et insistait à plusieurs reprises dessus, mais libres à eux de faire ce qu’ils voulaient. Jamais elle n’imposerait ses choix aux autres. Si elle s’acharnait tant sur le docteur Lovelace, c’est bien parce qu’elle ne l’appréciait pas. Son apparence qui n’entrait pas dans les normes l’aidait, bien sûr, mais c’était aussi son comportement qui l’agaçait. Du haut de sa vingtaine d’années, il se permettait de donner des leçons. De son époque, si elle s’était permise de tels commentaires … elle frémit à cette idée. Elle s’appuya sur le bureau de Lovelace d’une main, et agita son bras libre.

« Mais je vous en prie, allez-y ! Jugez-moi comme bon vous semble. Vous ne me connaissez même pas jeune homme.»

Amalia pouvait être aussi douce qu’elle était agaçante. Mais il y avait peu de chance pour qu’elle dévoile ce côté là à Hiroki. Beaucoup d’élèves la craignaient et la respectaient, d’autres n’avaient pas peur de se moquer d’elle. Seul un petit nombre d’étudiants l’adorait. Ce petit nombre avait eu le privilège de rencontrer la Mlle Whistler douce et attentionnée qu’elle pouvait être. Elle avait su résoudre bon nombres de problèmes en tout genre durant sa carrière et c’était ce qu’elle préférait dans son métier. La remarque du médecin scolaire la blessait, parce qu’elle savait qu’il était dans le vrai. Mais elle n’en montra rien. Au moins, cela l’avait quelque peu calmée…

« Vous n’avez pas tort, c’est amusant de vous voir vous mettre dans un état pareil pour si peu ! Vous auriez très bien pu les mettre dans ma poche pendant un moment d’inattention, quand je suis sortie il y a quelques instants par exemple ! »

Mais qu’est-ce qu’il était pénible à jouer la victime et à faire des discours d’innocence ! C’était typique des jeunes mâles, faire passer les autres pour des gros méchants. Et c’était Amalia qui était censée être de mauvaise foi ? Et lui donc ! Ce n’était pas si compliqué d’avouer qu’on a pris quelques malheureuses plantes pour en faire on ne sait quoi. Elle avait bien envie de le lui dire, mais elle savait que ça ne servirait pas à grand-chose. Et quand il exprima l’idée de lui greffer ses plantes pour qu’elle ne les perde plus, Amalia explosa de rire.

« En voilà une drôle d’idée ! Et dire que l’on parle de mes « conneries » … »

Elle avait mimé des guillemets avec ses doigts en prononçant le mot « conneries » et affichait un large sourire. Elle avait retrouvé ses plantes et c’était l’essentiel. N’empêche que selon elle, c’était vraiment stupide de continuer à nier. Elle tourna les talons et se dirigea vers la porte, elle s’apprêtait à partir comme il le lui avait demandé. La porte entrouverte, elle se tourna une dernière fois vers lui avant de quitter la pièce.

« Je m’en vais, mais soyez certain que vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi. Je vous ai à l’œil, mon gars. »

Non ce n’était pas une menace, juste un avertissement pour qu’il se tienne tranquille et qu’il reste loin d’elle, au risque de subir la grande colère d’Amalia Whistler.

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