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 Amalia Whistler

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Fait exploser les marmites
Amalia Whistler
hi i'm Amalia Whistler
Fait exploser les marmites

Féminin
ϟ Âge : 31
ϟ Parchemins : 209
ϟ Date d'inscription : 26/07/2011
ϟ Localisation : Dans les sous-sols de l'EMA


•• DOSSIER MAGIQUE ••
ϟ Âge du perso: 42
ϟ Niveau: Mage - 6e cycle
ϟ Petits secrets:

Amalia Whistler Empty
MessageSujet: Amalia Whistler   Amalia Whistler EmptyLun 27 Fév - 23:35

Amalia Whistler

INFOS
Amalia est née un 18 novembre 1969 - 42 ans - à Sydney, en Australie. Elle est donc professeur de potions à l'EMA depuis sept ans environ. De nationalité australienne, elle est un mage de 6e cycle.
JE SUIS
Gentille, attentionnée, généreuse, protectrice, à l'écoute, compréhensive, intelligente, passionnée et optimiste. Mais aussi extravagante à souhait, hystérique, complètement déjantée, un peu paranoïaque sur les bords. Si on se paie ma tête, je deviens méchante, désagréable, cynique et agressive. Mais si on touche à mes élèves chéris d'amour, je deviens carrément aussi violente qu'une dangereuse lionne à qui on aurait enlevé ses petits. Sinon, je suis plutôt sympa.


Amalia naquit le 18 novembre 1969, un jour de pluie bien sombre et si triste. Son père occupait un poste, pas bien important, d’ouvrier au sein d’une grande entreprise d’import-export de la ville de Sydney. Quant à sa mère, elle rapportait un peu d’argent à la maison grâce à son travail de serveuse dans un bar/restaurant très fréquenté. Ils étaient d’une bien triste condition, mais ils apportaient tout l’amour et l’affection possible à leur petite fille. Amalia était une enfant adorable, elle ne pleurait pas souvent et faisait déjà preuve d’une grande curiosité. Un rien la fascinait et elle passait des heures à observer et à étudier un objet sous toutes ses coutures.

Elle avait un peu plus de quatre ans quand son père l’emmena dans un immense bâtiment tout gris qui avait l’air bien triste une fois qu’ils avaient pénétré à l’intérieur. Ce jour-là, la petite fille aux cheveux bruns rencontra pour la première fois Jack, son petit frère. Et déjà, elle se montrait très protectrice à son égard, foudroyant du regard les gens qui osaient le prendre dans leurs bras.
Deux ans plus tard, Amalia fit sa première rentrée à l’école. Elle était anxieuse et ne voulait pas quitter les bras de sa chère maman, qui l’avait accompagnée. Cette dernière la rassura, lui rappelant qu’elle reviendrait la chercher à seize heures. C’était la première fois qu’Amalia se retrouvait seule, sans sa famille, la première fois qu’elle était confrontée à des étrangers, à proprement parler.
Mais cela se passa plutôt bien, elle fit des rencontres et se lia d’amitié à quelques petites filles de son âge. Lors de sa sortie de la salle de classe, ce n’était pas sa mère qui l’attendait dans la cour de récréation, mais son père. Ce dernier, arrivé à la maison, lui expliqua qu’elle ne reverrait plus sa maman, elle avait fait un accident de voiture très grave, elle était partie, elle avait rejoint le ciel, elle était une de ces étoiles qu’Amalia aimait tant contempler. Malgré qu’elle soit effondrée, la fillette prit sur elle-même et se préoccupa plutôt de Jack, son petit frère. C’est de cette manière qu’elle devint, en quelque sorte, sa seconde maman, étant toujours aux petits soins avec lui. Elle devait être forte, pour lui, et classa très vite cette tragédie dans le passé, évitant d’y penser, se renfermant dans sa bulle.

En grandissant, Amalia prit conscience qu’elle était différente des autres enfants de son âge. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais elle le savait. Ils ne partageaient pas les mêmes centres d’intérêt et elle n’arrivait plus à s’entendre avec eux. Ils ne lui apportaient rien, aussi préférait-elle rester chez elle et lire alors que les autres jouaient tous ensemble dans la rue. La seule personne avec qui elle était à l’aise était Jack, avec qui elle s’entendait à merveille. Elle commençait à faire des rêves étranges, avait souvent des impressions de déjà-vu mais bizarrement, ça ne l’inquiétait pas et elle n’en parla jamais à son père.

A ses 13 ans, un vieux monsieur vint la chercher en classe pour lui parler. Elle s’attendait déjà au pire, craignant qu’il ne soit là pour lui annoncer une mauvaise nouvelle. Pendant deux longues heures, Edgard X lui expliqua qui elle était. Il lui parla de magie, de sorcellerie, d’essence qu’elle devait aller récupérer et de l’école où elle pouvait poursuivre sa scolarité si elle se souhaitait. Etrangement, ça ne la surprit pas. Elle s’y attendait, elle savait qu’elle n’était pas comme tout le monde.
« Et Jack, mon petit frère … c’est un sorcier lui aussi, n’est-ce pas ? »
Monsieur Edgard hocha la tête pour dire oui.
« Mais … ce n’est pas vraiment mon petit frère. N’est-ce pas ? »
Il lui sourit et lui expliqua qu’elle trouvera toutes les réponses à l’école de magie d’Australie.

Pour Mr. Whistler, Amalia avait simplement de bonnes notes et avait été sélectionnée pour entrer dans une école prestigieuse réservée aux enfants très intelligents. Souhaitant le meilleur pour ses enfants, il ne s’y opposa pas. Quitter sa famille, et laisser Jack tout seul, était pénible pour la jeune fille. Mais elle avait la possibilité de les voir, l’école ne se trouvant qu’à l’autre bout de la ville. Ce n’était donc pas si dramatique. Son petit frère ne put se résoudre à la laisser partir, il était totalement dévasté et lui fit une montagne de reproches. Amalia dût le rassurer pendant une bonne heure avant qu’il ne cesse de lui agripper le bras pour la retenir.

C’était monsieur Edgard, comme elle l’avait appelé, qui vint la chercher à son domicile pour la conduire à l’école. Au lieu de cela, il l’emmena dans un endroit étrange. « Mais … il n’y a rien ici ! » s’exclama-t-elle alors qu’ils se trouvaient entre deux gratte-ciel. Le directeur de l’école s’esclaffa et prononça quelques mots que la jeune fille ne comprit pas. Un immense bâtiment apparut devant les gros yeux d’Amalia, qui était fascinée. Une fois à l’intérieur, elle put voir toutes sortes de choses qu’elle n’aurait jamais imaginé voir un jour. Une cuillère qui touillait toute seule de la tisane, des papiers qui flottaient dans les airs… N’importe quel être humain aurait été effrayé par ce spectacle de phénomènes paranormaux, mais pas elle. Ca lui semblait tout à fait naturel, bien qu’elle n’ait jamais rien vu de tel auparavant. Alors qu’elle tournait la tête de droite à gauche pour tout voir, tout observer, ils arrivèrent à destination. Une grande pièce tout ronde qui contenait des tas de petits flacons, vides ou remplis. L’un d’eux attira son attention, elle s’approcha et resta comme figée. « Prends-la. » lui dit son accompagnateur. Ni une ni deux, elle s’exécuta et prit la petite fiole entre ses mains. Elle contenait quelque chose d’indéfinissable, de ce qu’Amalia connaissait, cela ressemblait à un nuage de couleur argentée. A peine avait-elle eu le temps d’étudier la contenance du flacon, il se vida. Il n’y avait plus rien à l’intérieur, comme si le nuage s’était tout bonnement évaporé. L’essence avait réintégré le corps de son sorcier.

Elle termina donc sa scolarité à l’EMA, apprit des tonnes de choses et comprit qui elle était. Amalia ne s’était jamais sentie aussi à l’aise que dans cette école. Ici, elle n’avait pas l’impression d’être un alien au milieu de tous les autres élèves, qui ne passaient pas leur temps à la dévisager pour telle ou telle raison. Elle était plutôt bonne élève et se révéla particulièrement douée dans l’art de concocter des potions. En revanche, elle avait quelques lacunes en sortilèges et enchantements et ne cessait de bafouiller en incantations. Bientôt, Jack fut lui aussi en âge de comprendre ses origines. Et à la rentrée des classes, ce fut Amalia qui l’accompagna au sanctuaire pour qu’il cherche son essence avant de lui faire découvrir la fabuleuse école dans laquelle elle était entrée il y avait quatre ans.

Durant son adolescence, la jeune femme développa un caractère bien à elle. Un caractère spécial et plutôt difficile à vivre, mais c’était bien elle. On peut dire que les cours de méditation l’avaient aidé à se retrouver, elle était à nouveau elle-même et était enfin bien dans sa peau et dans ses … mocassins. On était désormais loin de la petite fille qui s’habillait comme tout le monde. Amalia s’assumait et cela se ressentait sur son style vestimentaire. Robes à froufrous et autres fanfreluches et compagnie étaient devenus sa marque de fabrique. Cris hystériques et comportements loufoques, sa façon d’être. Et même si ça avait tendance à en effrayer plus d’un, on s’y habituait.

Sa manière de se comporter avec Jack ne changea pas, elle se développa. Au grand dam du jeune homme qui rêvait d’indépendance, sa grande sœur était une vraie mère poule. Elle le surprotégeait contre son gré, quitte à l’espionner. Et le pauvre garçon n’en pouvait plus, elle l’exaspérait et l’agaçait de plus en plus. Un jour, Amalia dépassa les bornes. Convaincue que la fille que Jack séduisait était une mauvaise fréquentation, elle se décida à les suivre lors de leur balade dans le parc. Alors qu’ils discutaient sur un banc, elle se cacha derrière le buisson voisin pour entendre leur conversation. Et puis, comme tous les jeunes gens d’aujourd’hui, ils échangèrent un baiser. C’en fut trop pour le cœur d’Amalia qui était persuadée que cette garce briserait celui de son petit frère. Aussi bondit-elle hors de sa cachette en hurlant pour faire fuir la jeune fille, terrorisée. Jack n’était pas prêt de lui pardonner et ne lui adresse pas la parole de toute la soirée.

Plus tard, alors que la nuit était déjà tombée depuis quelques heures, Amalia se livrait à une occupation bien étrange. Collée à la fenêtre, jumelles en mains, elle observait les va et viens de ses camarades. Ils n’étaient pas autorisés à sortir de l’école après vingt-deux heures, règle que la jeune femme respectait à la lettre. Mais ça l’amusait, on voyait plein de choses quand il faisait noir. On pouvait savoir qui était un délinquant et qui sortait avec qui en cachette. Cependant, ce soir-là, elle aperçut Jack sortir de l’école et se diriger vers le parc. Ni une ni deux, elle descendit au rez-de-chaussée, passa par la fenêtre du réfectoire et courut le rejoindre, toujours en pyjama et chaussettes. Elle était inquiète pour lui, il pouvait se faire prendre et récolter une punition digne de ce nom. Il n’en avait rien à faire, il voulait être seul, tranquille et avait « besoin de prendre l’air ». Elle n’en avait rien à faire, elle voulait s’excuser, elle regrettait et reconnut avoir agi comme une idiote. Le voir grandir était dur, elle le voyait encore comme un enfant. Visiblement, ce n’était pas la meilleure chose à lui dire. Jack se mit en colère et lança un sort pour qu’elle recule.

Il était doué, tellement doué qu’il fit valser Amalia à l’autre bout du parc, qui tomba dans un buisson touffu mais quelque peu piquant. Désolé, Jack la rejoignit à grandes enjambées et lui présenta ses excuses. Alors qu’il l’aidait à se relever, quelque chose attira son attention.
« Tu as vu ça ? » demanda-t-il.
« Oui … mon pyjama est complètement déchiré… Mais ce n’est pas grave, je ne t’en veux pas. Je ne l’aimais pas beaucoup, de toute façon. »
« Non ! Pas ton pyjama… Derrière toi, regarde ! »
C’était une sorte de grotte, Amalia ne l’avait jamais vue auparavant. Ce n’était pas très étonnant, ils avaient atterri au fin fond du parc, qui était laissé à l’abandon si l’on en croyait la végétation. Elle avait l’air d’être à l’état sauvage depuis plusieurs années. Jack pénétra à l’intérieur, sa grande sœur le suivit…

*

Quand elle quitta l’EMA et retourna au foyer familial, la douleur de la perte brutale de sa génitrice réapparut. Elle resta deux longues années sans rien faire, vivant au crochet de son père, fatigué et impuissant face à la souffrance de sa fille. Et puis Amalia se ressaisit, elle trouva un travail de serveuse dans un grand hôtel de Sydney. Cela ne lui convenait pas vraiment mais elle s’y accommoda, se rapprochant de l’univers qu’avait connu sa mère, elle avait l’impression de retrouver ses racines et cela lui faisait du bien. Après cinq ans, elle décida de se retourner vers le monde de la sorcellerie et travailla au service du conseil de la magie. C’est à cette époque qu’elle forgea son caractère, elle était totalement épanouie. Déjà extravagante, elle devint totalement loufoque, mais dans le bon sens du terme, même si elle effrayait parfois ses collègues par ses manières étranges. Cet aspect de sa personnalité contrastait totalement avec sa légendaire douceur et sa générosité infinie. En effet, dans tous ses gestes et paroles, elle était calme, douce, compréhensive et agissait avec tact dans les situations difficiles. Elle faisait aussi preuve d’une patience sans fin, considérant que le temps n’avait aucune importance. Aussi consacrait-elle des heures entières à rendre une toile vierge, de toute banalité, une véritable œuvre d’art. La peinture devint une véritable passion qui lui permettait de s’échapper quelques instants de la réalité. Sa créativité, bien qu’exploitée à sa manière, était surprenante.

A l’âge de 35 ans, Amalia prit une grande décision, qui allait changer le tournant que sa vie avait pris. Lassée de ces journées qui se ressemblaient toutes, elle fit ses bagages et retourna à l’EMA, en tant qu’enseignante en potions. Ses peintures colorées et totalement abstraites recouvraient les murs de son appartement et elle avait re-décoré sa salle de classe, qu'elle jugeait trop triste, à sa manière excentrique. Développant son imagination débordante en inventant toute sorte de potions diverses, appréciant la couleur que celles-ci prenaient et humait avec plaisir l’odeur qui s’en dégageait. Amalia fut souvent à l’origine d’explosions bruyantes qui perturbaient les cours de ses collègues. C’est ainsi qu’elle se retrouva jetée aux sous-sols, afin qu’elle ne dérange plus personne. Elle reprit également ses bonnes vieilles habitudes d’étudiante et passait beaucoup de temps à la bibliothèque, ayant une soif de savoirs et de connaissances, qui lui étaient encore inconnus, dévorante.

Son petit frère se tourna lui aussi vers l'éducation, à l’EMA, ce qui permit à Amalia de garder, encore et toujours, un œil sur lui. Bien qu'elle fût consciente d'étouffer Jack avec son instinct protecteur qui prenait de trop amples proportions, elle ne pouvait s'empêcher de lui coller aux basques. Son poste au sein de l'école lui convenait parfaitement. Ses cours se déroulaient toujours dans la joie et la bonne humeur, même si ses élèves avaient tendance à s'égarer en plaisanteries douteuses lors de ses leçons, elle en riait avec eux. Et en tant que professeur, elle trouvait sa pédagogie tout à fait adéquate, un cours distrayant dans lequel on s'amuse est, selon elle, toujours plus instructif qu'un cours ennuyeux, où le silence règne en maître. Aujourd'hui, Amalia est une femme accomplie.

Vies antérieures


1612 – Paris, France
« Non ! Arrêtez ! » Elizabeth traversa la grande place, bousculant tous les curieux venus assister au spectacle, et se mit à genoux devant le bûcher. Elle prit une grande inspiration et dit d’une traite : « Ce n’est pas lui … je refuse qu’un innocent prenne ma place. » Devant l’air ahuri du bourreau, elle dût se résoudre à avouer son crime. « C’est moi. Je l’ai ensorcelé pour qu’on me pense innocente. » A ses paroles, elle ajouta une preuve et usa de magie devant toute l’assemblée. La foule hua cette horrible sorcière. Devant cet aveu, ils furent bien obligés de relâcher l’homme qu’ils croyaient coupable d’être un magicien.

William et Elizabeth étaient tous deux des sorciers mais ils n’avaient jamais rien fait qui puisse nuire à autrui. C’était comme ça, les simples humains ne supportaient pas que certains possédaient plus de pouvoir qu’eux. Comme ils étaient plus nombreux, ils les exterminaient les uns après les autres, comme des chiens errants qu’on abattrait pour que les rues soient plus propres. William et Elizabeth étaient voisins, on suspectait déjà des sorciers dans leur rue depuis quelques temps. William avait commis une erreur, il n’avait pas fait attention et un passant l’avait vu exercer ses talents en regardant par sa fenêtre.

Elizabeth était un peu plus âgée, plus expérimentée et surtout plus prudente. Elle aimait beaucoup son voisin, le considérait comme un petit frère qu’il fallait toujours surveiller. Elle avait d’ailleurs tendance à le réprimander pour toutes sortes de raisons. Vivant seul, il avait souvent besoin de son aide, étant incapable d’entretenir sa maison ou de se nourrir lui-même. Ils s’étaient déjà connus dans un autre cycle, mais l’un comme l’autre était incapable de se souvenir de la nature exacte de leur relation. Aujourd’hui, ça n’avait rien d’ambigu et tout était très clair pour Elizabeth. Elle était comme une grande sœur et elle se sacrifia pour sauver la peau de son petit frère.

Et toi et toi ?

» Pseudo: Ecsta
» Age : 19 ans
» Avatar : Helena Bonham Carter
» Comment es-tu arrivé(e) ici ? En cliquant sur "créer un forum" xD
» Code du règlement : Je ne te le dirais pas ! Mais promis, j'ai lu le règlement en l'écrivant !
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Amalia Whistler

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